Petite fille introvertie, calme voire même effacée, très bonne élève, j’étais l’enfant qu’on voulait que je sois, l’enfant qu’on ne pouvait qu’aimer : la petite fille parfaite. Ce rôle, très vite endossé, m’a enfermé malgré moi dans un espace temps où l’enfance n’a plus sa place et où seules demeurent des exigences beaucoup trop élevées. A la recherche de quoi? De l’amour. J'avais besoin d’être aimée pour exister.
La Musique est vite devenue plus qu’une passion, un véritable langage pour moi. Dès lors, j’ai su que ma carrière allait s’orienter vers l’art et l’enseignement. Je ressentais le besoin fort de faire vivre mes émotions à travers le doux son de ma flûte, mais également de transmettre et partager ce langage avec le plus grand nombre. Notamment à des enfants qui, comme moi, n’avaient pas trouvé d’autre moyen d’expression. J’ai rapidement commencé à enseigner la flûte traversière dans des petites structures et dès l’obtention de mon Diplôme d’Etat, en Conservatoire.
Parallèlement à mon emploi qui me passionnait, ma vie personnelle était au point mort et ma santé se détériorait petit à petit. J’ai d’abord commencé à développer de nombreuses pathologies, sans gravité mais qui se multipliaient avec les années, rendant mon quotidien de plus en plus compliqué.
Mon état général se dégradait, mon moral avec.
C’est alors qu’en poussant les examens, les médecins ont découvert que j’étais atteinte d’une endométriose profonde à un stade déjà très élevé. Selon eux, un retard de diagnostic de sept années avait été estimé.
La maladie n’étant pas encore vraiment connue ni reconnue d’ailleurs. Et avec les années, cette maladie sournoise avait complètement dégradé mon état de santé général et grignoté toutes mes défenses immunitaires. Telle une véritable toile d’araignée, elle avait peu à peu atteint de nombreux organes, menaçant même l’idée d’avoir un jour des enfants.
Les mois qui suivirent furent une véritable descente aux enfers.
Je me suis alors isolée, renfermée et je sentais que je tombais peu à peu dans la spirale sournoise de la dépression. Ma vie était devenue un drame dont j’étais la victime.
C’est alors qu’une amie m’a parlé des thérapies émotionnelles et surtout de l’impact puissant des thérapies brèves. En particulier de la méthode The journey, ou voyage de guérison. Je suis allée consulter un thérapeute un peu par désespoir de cause. Pourtant, dès la première séance et à ma plus grande surprise, j’ai pu ressentir du bien-être, de l’amour et de la joie, des émotions et des sensations qui me semblaient perdues à jamais ! J’ai alors su combien cette technique allait m’être salvatrice et je ne me suis pas trompée.
J’ai compris combien notre pouvoir de guérison était puissant, combien les outils de cette méthode étaient profonds. Ils m’ont permis de guérir mon enfant intérieur, d’aller à la rencontre de la colère, une émotion que j’avais toujours repoussée, de pardonner à l'autre et de me pardonner à moi-même. J’ai aussi pu nettoyer des croyances malsaines, formuler des intentions positives, libérer des vieilles mémoires cellulaires, guérir ce qui avait besoin de l’être et enfin renaître dans toute l’abondance de la Vie : être amoureuse, devenir maman, partager mon art, développer une nouvelle activité... toutes les portes s’ouvraient alors à moi.
J’ai toujours été attirée par la psychologie, la philosophie, l’éducation et la pédagogie. J’ai étudié tout cela avec passion durant mes études à la faculté de Montpellier, puis à la Sorbonne à Paris jusqu’à l'obtention de mon Master, puis de mon diplôme d’Etat de professeur.
C’est à l’âge de trente ans que la vie m’a amené à explorer de nouvelles directions professionnelles. Mon expérience personnelle m’a conduite vers les voyages de guérison, dont j’ai d’abord expérimenté les bienfaits en tant que sujet, puis ensuite en tant que thérapeute à travers la formation complète et certifiante de Brandon Bays.
Lorsque je suis devenue praticienne The Journey, j’ai très vite eu envie de compléter ma boîte à outils. Je me suis alors tournée vers l’art-thérapie, qui était le lien logique entre ma vie de musicienne et ma nouvelle vie de thérapeute. Une branche qui m’a tout de suite été familière mais insuffisante. Alors après avoir validé ma certification de Praticienne en art-thérapie, j’ai ensuite élargi mon champ de compétences, tout en poursuivant un travail thérapeutique personnel.
C’est alors que j’ai pu me diversifier en me formant à d’autres techniques : travail sur les mémoires cellulaires, auto-hypnose, PNL, communication non violente, méditation, imagerie mentale, psychogénéalogie, ennéagramme etc… Aujourd’hui encore, je me passionne pour tous ces sujets et ne cesse de me former à de nouvelles approches, afin de pouvoir m’adapter à chaque personne, à chaque problématique. Grâce à l’éventail d’outils dont je dispose, chaque séance devient unique et c'est un réel plaisir que d'accompagner chaque individu sur un chemin qui lui est propre.
C’est donc à ce carrefour que s’inscrit mon approche. Entre thérapie et art, ouverture et partage, accompagnement et introspection, outils thérapeutiques spécifiques et approche émotionnelle.